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Mon voyage glisse à Dakhla

Voyage à Dakhla

Vous n’avez jamais entendu parler de Dakhla ? Retenez bien ce nom, vous allez le lire dans tous les magazines de la rentrée.
C’est la destination sportive et zen du sud du Maroc !

Où se trouve Dakhla ?

Il s’agit d’une petite ville de l’extrême Sud du Maroc, à moins de 300 km de la frontière avec la Mauritanie.
Pour ceux qui suivent l’actualité de façon assidue, c’était effectivement une zone touristique peu recommandée pendant des années à cause d’une lutte politico-militaire entre le Maroc, la Mauritanie, l’Algérie et le fameux Front Polisario. Ces tensions sont aujourd’hui totalement oubliées et le sud du Maroc s’ouvre donc au tourisme comme le reste de cet immense pays dans sa partie nord.
Et c’est par le sport que le monde à découvert cette région

La mecque des sports de glisse

Comme souvent, les explorateurs les plus téméraires sont les baroudeurs motivés par la découverte d’un nouveau terrain de jeu. Et parmi les aventuriers modernes, les surfeurs, windsurfeurs et kitesurfers poussés par la quête de nouveaux spots, sont souvent les défricheurs.
En l’occurrence ici, c’est un windsurfeur marocain qui est venu, sur les conseils de pêcheurs, découvrir cette immense lagune où le vent souffle particulièrement fort, presque toute l’année.
Il y a installé un premier camp, dédié à la pratique du kitesurf. Il faut dire que tout ce prête à cette discipline ici. Du vent donc, mais surtout une lagune fermée très sécurisante, des bords assez courts pour apprendre sans danger, des zones d’eau très peu profonde pour apprendre en ayant pied et donc avec moins de fatigue….et le soleil du sud marocain.

Un spot reconnu mondialement

Du premier surf camp fait de tentes, sans eau courante et électricité, il ne reste plus grand chose. Aujourd’hui, de nombreux hôtels et surf camp modernes ont poussé sur les deux rives de la lagunes.
Les kitesurfers du monde entier ( surtout les européens pour être honnête) fréquentent assidûment ce lieu, devenu en quelques années un des spots références pour l’apprentissage du kite.

Mon séjour et ma vision de Daklha

Petit moment pour faire du bien à son égo. Je ne suis plus du tout débutante en kite, j’ai même la chance de pratiquer depuis longtemps. J’ai découvert ce sport lors d’un de mes très nombreux séjours en Corse ( oui vous savez, mon île d’amour ! ) . Je suis une windsurfeuse et surfeuse avant tout. Et comme toutes les hyper actives, j’ai testé et adoré le kite.
Mais honnêtement, j’ai trouvé la lagune de Dakhla fabuleuse pour apprendre ou faire du freestyle, mais pas plus.
Par contre mon vrai coup de coeur fut pour le village/ville et la côte face aux vagues. Et quelle vague ! Des spots de surf pour tous les niveaux, depuis la vague facile et sans fin ( je garde le nom ahahhahah) jusqu’au spots bien gras, avec des vagues violentes réservées aux bons pratiquants. Et comble de bonheur, le vent permet de jouer dans ces vagues avec une planche à voile ou un kite !
Sur place, les locations de matos se mettent en place en dehors de la lagune mais ce n’est pas encore aussi important et organisé que dans l’espace fermé où se trouve toutes les écoles et locations.

Dakhla, à part la glisse ?

La ville de Dakhla ressemble à une endormie qui se réveille et prend le train du tourisme en marche, à très grande vitesse. Le nouvel aéroport rend les choses encore plus rapide, et la zone qui l’entoure n’est qu’un immense chantier, un peu surréaliste, où poussent des immeubles, hôtels et villa à gogo. Pour l’instant, le coeur du village n’est pas encore perverti par ce tourisme de masse. La majeur partie des kitesurfers de la lagune ne viendront d’ailleurs pas en ville. Et c’est bien dommage.
On s’y sent vite à l’aise, une fois la déception  » graphique » passée. Car non, Dakhla n’est pas Essaouira ou Marakech. Les traces de la ville ultra militarisée sont partout ( y compris sur mon spot préféré).
Mais la place centrale et la promenade du bord de mer m’ont rapidement séduite.
Nous ( oui, j’étais dans un groupe de véliplanchiste pour ce trip) avons goûté les fameuses huîtres de la lagune ( très bonnes et très différentes de nos habituelles huîtres d’Oléron) , mangé du poisson grillé directement dans la rue, découvert une petite adresse famille pour un vrai couscous traditionnel et bien sûr profité de l’influence européenne pour goûter la bière locale, la bien nommée Casablanca !

Dans les hôtels monté pour les amateurs de glisse, on trouve aussi de superbe spas et lieux de relaxation. Bien agréable après une journée dans l’eau de mer ( pas super chaude, combi obligatoire) un vrai massage relaxant ou un soin font un bien fou. Autre tendance très forte, la présence partout de cours de Yoga, pour permettre une détente totale. Mention spéciale pour ceux de Kirsty, championne du monde de kite, surfeuses douée et prof de yoga passionnée.

Enfin, à faire, même si c’est un peu « touristique », la ballade dans les Dunes Blanches est vraiment superbe. Le désert du Sahara est là, se jetant dans la lagune dans un lieu vraiment superbe. Une très belle balade avec des photos superbes.

Comment aller à Dakhla ?

Si vous avez envie de faire du kite, du kite et encore du kite, prenez l’option « tout compris » que propose de nombreux opérateurs comme l’UCPA ou des spécialistes glisses comme Fun&Fly. Il est aussi très facile de réserver un vol puis un hôtel en direct, ils s’occupent en général du transfert entre l’aéroport et le spot.
Pour résider dans le village ou sur les spots de vagues, il faut ruser un peu plus et chercher le bon hébergement. Certains complexes de la lagunes possèdent aussi des hôtels côté mer.

Il y a maintenant un aéroport à Dakhla, avec des vols directs depuis la France.
Au moment où j’écris ces lignes, il s’agit de vols de la compagnie Transavia, tous les jeudis, direct depuis Paris.

Sinon, la compagnie nationale Royal Air Maroc propose des vols depuis Paris, Marseille et Nice avec escales à Casa ou Marrakech. J’ai choisi cette option pour transporter mon matériel de sport.

Sur place j’avais loué une voiture, indispensable si on ne réside pas dans les hôtels club ou que l’on veut changer de spot. Mais franchement, ce n’est pas simple du tout de trouver un véhicule sur place en s’y prenant last minute.

Vous l’aurez compris, j’ai adoré ce coin du Maroc et pour ne rien vous cacher, j’y retourne dans quelques mois, l’appel des vagues et la zenitude des lieux furent trop forts, j’ai craqué !

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